Bilan du «Salon du dessin contemporain» et de «CHIC Dessin»

Publié le par Frank

La 4ème édition du  "Salon du dessin contemporain", qui s’installait cette année au Carrousel du Louvre, reste bien la seule manifestation d’envergure européenne exclusivement consacrée au dessin contemporain, le dessin « vivant ». Collectionneurs et amateurs d’art ont pu découvrir une belle sélection représentative des différentes tendances du dessin contemporain.

Je garde du nomadisme des trois premières années un excellent souvenir, notamment de la formidable ambiance de la première édition.

Le salon a néanmoins su préserver cette ambiance conviviale de «cabinets de dessins». Pendant quatre jours, 67 galeries internationales ont démontré avec éclat toute la richesse et la variété du dessin contemporain, principalement au travers du travail d’artistes reconnus. A noter, une heureuse initiative du nouveau directeur artistique, Philippe Piguet : l’exposition « histoire(s) de carnets »; 40 carnets de dessins de créateurs de toutes disciplines, une ouverture sur la genèse de la création artistique et le « modus operandi » des artistes.

Au fil des allées du salon, j’ai particulièrement remarqué : l’exposition personnelle consacrée à Hyppolite Hentgen, du dessin à 4 mains (Sémiose), les dessins au feutre et gouache de Mamadou Cissé à la galerie Bernard Jordan, Paul Van Der Eerden chez B. Jordan et Maurits van de Laar, Gael Davrinche et Ayako david Kawauchi chez Christine Phal, Bernard Moninot et Frédéric Poincelet (galerie Catherine Putman), Françoise Pétrovich (RX), et  les encres sur papier d’Achraf Touloub à la galerie Martine Thibault de la châtre.

Les artistes émergents, bien  qu'étant selon nous insuffisamment représentés, n'étaient pas absents : Hyppolite Hentgen, Mamadou Cissé, Juliette Mogené et quelques autres ...

J’oublie quelques noms, et je reviendrai sur cet article après avoir repris mes notes et relu le catalogue (bien fait et de format pratique, manque cependant un index des artistes).

Par ailleurs CHIC Dessin, qui succédait à Slick Dessin (dans le même lieu, rue de Richelieu), fait nettement mieux que ce dernier en se recentrant sur le vrai dessin d’artistes, faisant la part belle à des artistes émergents et à des artistes peu connus en France. Une mention spéciale pour une superbe série d’Elle-Mie Ejdrup Hansen, présentée par la galerie Maria Lund, qui fit les beaux jours des premières éditions du Salon du dessin contemporain.

Au final, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir de belles feuilles cette année, à classer donc selon moi dans les bons millésimes.

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